RAPPORT MORAL du Président :
Notre association rencontre comme toutes les autres associations, qu’elles soient amicales, religieuses, syndicales ou politiques, les mêmes problèmes de nombre d’adhérents, de vieillissement des fidèles, de volonté de se retrouver pour échanger, partager, et peut-être aussi mieux se connaître afin de mieux vivre ensemble : l’individualisme gagne et mine notre société.
Enfin, dernier point parmi les plus importants, les difficultés de recrutement.
Ce constat fait apparaître deux éléments qu’il est nécessaire à mon avis de traiter différemment :
* Maintenir le nombre d’adhérents
* Recruter de nouveaux adhérents
Maintenir le nombre d’adhérents
Quand je parle du nombre d’adhérents, je ne pense pas au nombre en tant que chiffre, mais à la liste des adhérents actuels qui représente un certain nombre.
Ce point est important car c’est avec eux que la transmission des savoirs et des actions se fait et se fera avec les nouveaux adhérents.
Il est absolument nécessaire de conserver nos adhérents fidèles qui représentent un nombre conséquent, sachant qu’il y a tout de même un phénomène de vieillissement que nous ne pouvons pas empêcher, et qui se traduit au début par de simples difficultés à se déplacer aux actions et réunions organisées.
Aujourd’hui notre association compte un maximum « d’anciens » en âge, dont je fais partie, et ces adhérents « anciens » sont fidèles, je le répète, et constituent un socle tel un socle de granit pour notre association : la preuve en est par le nombre de cotisations de soutien qui est très important, ce qui nous permet de compenser en partie le manque d’adhérents.
Ce maintien du nombre d’anciens passe entre autre par des activités qui ont leur faveur :
* La publication régulière de L’ALTIER bien sûr,
* Le banquet de fin d’année, et maintenant le banquet d’été qui a un franc succès,** La possibilité d’amener nos épouses à ces banquets, ce qui permet de favoriser les rencontres de nos conjoints, d’accentuer la convivialité, et de leur donner envie de se revoir aussi : « si tu viens je viens aussi »
* Créer des rencontres culturelles,
* Maintenir en fait tout ce qui s’est fait depuis la création de l’association, et qui en est son âme.
Il est absolument nécessaire et vital pour nous de conserver ce noyau dur qui est la mémoire de notre association.
Le deuxième élément que j’ai cité, et qui est de mon point de vue plus important encore que le premier, est de recruter de nouveaux adhérents.
RAPPORT du Secrétaire Général :
Monsieur le Ministre,
Monsieur le Préfet,
Cher ami Pascal,
Monsieur le Proviseur,
Monsieur le Principal,
Ainsi que tous leurs adjoints administratifs,
Monsieur le Président de l’Association,
Mesdames et Messieurs les membres du conseil d’administration,
Chers amis,
Sic transit gloria mundi, serais-je tenté de déclamer à haute voix à propos de notre vénérable association. Eh bien, je ne le ferai pas officiellement, car il s’agit d’un état de fait qui touche l’ensemble du monde associatif, lequel a du mal à exister de nos jours. Aujourd’hui, nous sommes au creux de la vague, et fonctionnons grâce au dévouement d’une poignée de fidèles. Ne gémissons pas pour autant, mais espérons des jours meilleurs, dès demain, je l’espère. Dès demain, j’en suis certain. Et donc, pour aujourd’hui, permettez-moi de rappeler que l’association est toujours vivante, et que son conseil d’administration s’est tout de même réuni à neuf reprises durant l’année 2019. Un ALTIER vient de paraître. Et la parution du prochain dépendra de votre bonne volonté, mes chers amis, puisque nous avons besoin de vos écrits pour alimenter notre revue. Je rappelle qu’il est notre lien principal, et que celui-ci dépend des contributions de chacun d’entre nous. Et nous avons des artistes dans tous les domaines de création qui, j’en suis sûr, ne demandent qu’à s’exprimer. N’oublions pas les échanges intergénérationnels, par la production de sweat-shirts pour la promo du Bac 2019, qui a aussi permis de financer le bal de fin d’année des terminales. Nous relèverons donc qu’un lien vient de se créer entre les élèves du lycée et nos glorieux anciens, ce qui n’avait pas été fait jusqu’à présent, et que nous devons au dynamisme de notre cher Président Didier Saint-Paul, aidé efficacement par notre très très cher Pierre Fraysse. Très très cher, c’est normal, puisqu’il s’agit du Trésorier. Nous rappellerons aussi qu’au cours de l’année 2019 a été renouvelée l’expérience du banquet d’été, dans la très célèbre cour de l’hémicycle, au vu du premier succès rencontré l’année précédente, rappelant ainsi de bons souvenirs à tous ceux qui y ont été immortalisés par les photographies de classe. Tout à l’heure, nous clôturerons cette année par le traditionnel banquet, après avoir rendu hommage à tous nos anciens qui ont donné leur vie pour la nation et, quelque part aussi, pour le lycée et pour l’association. Mes chers amis, je suis heureux de vous rencontrer une nouvelle fois, vous les fidèles parmi les fidèles qui, j’en suis certain, permettront à l’association de reprendre son essor, et principalement grâce aux jeunes élèves et futurs anciens, que nous attendons avec impatience afin de leur transmettre le flambeau. Dans quelques instants, nous partagerons un moment d’amitié en dégustant les préparations de notre ami traiteur Wi’s, toujours aussi originales, n’en déplaise à nos amis les associations d’anciens de Castelnaudary et de Carcassonne, à moins qu’un jour nous décidions de nous rencontrer pour mettre un terme à une certaine polémique. En effet, qui, de Castelnaudary, de Carcassonne ou de Toulouse doit être vantée jusqu’au fin fond de l’Univers comme étant la vraie capitale du cassoulet ? Certains disent que le cassoulet de Castelnaudary est celui du Père, et que le cassoulet de Carcassonne est celui du fils. Ce qui est certain, c’est que le cassoulet de Toulouse ne peut être que celui du Saint-Esprit, et surtout au lycée Pierre de Fermat. Permettez-moi juste de rappeler, mes chers camarades, quelques-uns des fondamentaux à respecter, et sans lesquels cette préparation à base de haricots blancs ne serait qu’un vulgaire ragout de haricots mélangé à quelques morceaux de viande. Tout d’abord, le cassoulet tire son nom de la cassole, plat en terre cuite émaillée, dont les correcteurs automatiques, élaborés par les Parisiens, ne connaissent pas l’existence. La légende dit que cette cassole aurait été fabriquée dans la petite bourgade d’Issel. C’est possible, mais aujourd’hui, si vous voulez encore acheter le célèbre plat traditionnel, rapprochez-vous plutôt de Labastide d’Anjou et de la célèbre poterie Not, chez qui vous trouverez votre bonheur. Et pour le haricot sec – entre 80 et 100 grammes par personne – celui-ci doit avoir la peau fine la texture fondante à la cuisson. Il ne sera pas, n’en déplaise à nos amis Chauriens, de type lingot, mais plutôt de type « cocot » de Pamiers, ou alors Tarbais. N’oublions pas que ce haricot tarbais utilisé dans la préparation du cassoulet appartient à la variété dite « Alaric ». Il est donc normal que le débat entre nos trois cités se déroule au pied de la montagne qui porte le même nom, en mémoire du Wisigoth Alaric II qui, ne l’oublions pas, avait choisi pour capitale de son domaine non pas Carcassonne, non pas Castelnaudary, mais bien notre glorieuse cité Toulousaine. On pourrait en conclure que le premier des cassoulets serait celui de la capitale du royaume Wisigoth d’Occitanie. Personnellement, j’ai un avis différent, puisque le meilleur cassoulet, c’était celui de ma maman, et que je continue d’élaborer grâce à ses précieux conseils. Jusqu’à présent, je n’ai essuyé aucun reproche. Alors que la joie soit dans les cœurs, et que l’amitié règne ! Charles CROUZILLAC
RAPPORT FINANCIER du Trésorier :